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LES PUITS

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Puits   2                                                                                                                  

 

L'EXPLOITATION DE LA VIGNE

C'est la vigne qui faisait autrefois la richesse de La Rochénard. Les hauts porches de quelques demeures du village témoignent de ce faste passé. Le village est situé dans la zone d'appelation "Cognac, bois ordinaire".

Vigne

Un minuscule puceron changea le destin de la commune, son nom: phylloxéra. En août 1879, l'insecte ravageur atteint quelques vignes alentour. En 18821, les bilan est déjà terrible pour les vignerons de La Rochénard: 338 hectares sont infestés sur 538 plantés. En Deux-Sèvres 21700 hectares seront détruits entre 1878 et 1885.

Ce fléau entraîne la disparition de la viticulture et une chute du pris des terres dans tout le département. Quelques vendéens y voient l'opportunité d'acquérir une propriété ç moindre frais. Sous leur impulsion, une page se tourne. La culture de céréales, de betteraves et l'élevage de vaches laitières pour la production de beurre donnent de nouvelles bases à l'économie locale.

 

L'EXPLOITATION DE LA LAVANDE

Il y a une cinquantaine d'années, l'odeur de la lavande flottait dans les rues de La Rochénard. Chaque été, les berges du Coquet se coloraient de bleu. Deux fermes (BRISSET et GABORIT) se chargeaient de l'insolite culture. Dans les premiers jours de juillet, un alambic itinérant venait au village extraire l'essence des fleurs provençales. Un effluve fort et entêtant se diffusait alors dans les rues.

Lavande

L'huile parfumée de La Rochénard était ensuite livrée à un parfumeur du midi.

LA CHAMOISERIE

Le travail des peaux et la fabrication de gants sont inscrits dans l'histoire économique du pays niortais. Des outils de tanneur sculptés sur le couvercle d'un tombeau datant du XIIIème siècle découvert dans l'église de la commune attestent de cette longue tradition. La ganterie n'était pas seulement l'affaire de quelques fabriques en bord de Sèvres. A La Rochénard, comme dans de nombreux villages proches de Niort, des "petites mains" cousaient avec application les pièces de cuir prédécoupées dans les ganteries de Niort et St-Liguaire.

Chamoiserie

 "Sur un côté, nous observons un couteau à écharner et une peau sur un chevalet, sur l'autre côté, trois identifiées comme des semelles de chaussures. Ces éléments ont conduit à penser qu'il s'agissait de la tombe d'un tanneur. Mais certains archéologues émettent l'hypothèse que les trois formes qui ressemblent à des semelles de chaussures seraient trois poissons par référence à une technique de tannage particulière, le chamoisage, qui nécessite l'huile de poisson ou de cétacé. (BREUILLAC et GIRARD, Catalogue du musée lapidaire, Niort 1913)

 

LES CHATEAUX 

Deux châteaux aujourd'hui disparus faisaient autrefois la fierté de La Rochénard. Le logis du Chiron d' Ardennes, sur le domaine de la Rébergerie, tirait son nom d'un mot d'origine gauloise, chiron signifiant amoncellement ou lieu empierré. Le second château était celui de La Rochénard, devenu assez tôt secondaire au profit du premier.

Par son nom dérivé du latin "rocca", La Rochénard pourrait témoigner de l'existence passée d'un lieu fortifié. Une butte encore visible dans le bois suppose d'ailleurs la présence d'une forteresse de l'an mil. On peut imaginer qu'elle aurait été édifiée par un certain Aynard ou Esnard, nom d'origine germanique signifiant "épée forte".

 

ARCHEOLOGIE

La Rochénard est une commune de longue histoire. Des fouilles au lieu-dit "la Pointe de Fougeroux" ont permis la découverte d'un cimetière à incinération datant du Ier siècle et du début du IIème siècle. Ce cimetière était de toute évidence celui d'un petit bourg gallo-romain situé sur les commune d'Usseau, à proximité de la voie romaine reliant Saintes à Angers. Quelques objets retrouvés par les archéologues confirment par ailleurs la présence de cette communauté: monnaies à l'éffigie d'Auguste et Claude, restes d'amphores et de céramiques, anneaux de bronze...

 

LE CHATEAU D'OLBREUSE, BERCEAU DE LA "GRAND-MERE DE L'EUROPE"

Le château d'Olbreuse a vu naître Eléonore DESMIER D'OLBREUSE, devenue par son mariage avec un prince allemand duchesse de Brunswick. Deux de ses petits-enfants portèrent une couronne royale: Georges II, roi d'Angleterre, et Sophie Dorothée, reine de Prusse. A ce jour, Eléonore D'OLBREUSE figure dans l'arbre généalogique de dix sept familles royales et princières européenne, telles celle de la reine Elisabeth II d'Angleterre, du roi Philippe II d'Espagne ou encore du comte de Paris. Rien d'étonnant donc à ce qu'elle soit surnommé "la grand-mère de l'Europe".

Elonore DESMIER

Issue d'une famille protestante, Eléonore a voulu protéger ses coreligionnaires d'Allemagne où elle vivait avec son époux. Elle facilita l'exil de près de 350 huguenots après la révocation de Nantes. De son côté, Alexandre DESMIER D'OLBREUSE, son frère, avait du château familial un refuge pour huguenots pourchassés. "Sa porte était toujours ouverte à quiconque réclamait sa protection et sa maison souvent remplie de fugitifs arrivant des provinces environnantes" témoigne Jean MIGAULT, instituteur protestant de Mauzé, lui-même réfugié à Olbreuse, à la suite d'une dragonnade dans son village.

 

LES ORCHIDEES

Sur les terres de La Rochénard poussent des orchidées sauvages. Il s'agit d'une plante protégée, il est interdit d'en cueillir.

  Fleur   1           Fleur   2

Orchis pyramidal                        Orchis bouc 

 

UNE COMMUNE PILOTE

Maire de la commune de 1921 à 1959, Clodomir ARNAUD a marqué l'histoire de La Rochénard. Sous son impulsion, la commune a su prendre une longueur d'avance dans de nombreux domaines. Avant d'autres et pendant 40 ans, La Rochénard se modernise: eau courante, bains douches, électricité... Elle construit et aménage: chemins ruraux, salle des fêtes, trottoirs et maison de retraite.

En 1948, La Rochénard est même déclarée " commune pilote" du département. La commune vient de se lancer dans le remembrement. Elle marque ainsi la naissance d'une agriculture moderne sur de grandes parcelles.

LE BUS QUI LAVE PLUS BLANC

En 1955, les rochénardais découvrent sur la place de leur village un autobus plus blanc que blanc. A l'intérieur, trois machines à laver à la disposition des ménagères. Cette laverie itinérante allant de communes en communes est une première française.

Sa mise en place est l'oeuvre d'un syndicat intercommunal créé pour la circonstance. Réunissant La Rochénard, Epannes, La Foye Monjault, Prin Deyrançon, Usseau et Vallans, il a été un des premiers groupements de communes créés en France.

L'exemple sera suivi, puisque la France compte aujourd'hui des milliers  de groupements de communes avec des objets très différents: traitement des déchets, gestion de l'eau, etc...

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